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Des troupes turques et américaines vont patrouiller ensemble à Manbij (Ankara)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un véhicule militaire US à Manbij en Syrie. ©AP

« Des troupes turques et américaines vont patrouiller ensemble à Manbij dans le nord de la Syrie », c’est ce qu’a déclaré vendredi le ministre turc de la Défense, Noureddine Ganikli, à l’issue d’une réunion des ministres de la Défense des pays de l’OTAN à Bruxelles.

Le ministre turc de la Défense, Noureddine Ganikli, a déclaré que les soldats turcs et les forces américaines patrouilleraient ensemble dans la ville syrienne de Manbij, ajoutant que la feuille de route qui a été élaborée conjointement serait mise en œuvre dès que possible.

Auparavant, la Turquie avait fait part d’un accord avec les États-Unis sur Manbij et le retrait des Kurdes de la ville. Le « Conseil militaire de Manbij », allié des Forces démocratiques syriennes (FDS), a annoncé qu’il ne tolérerait pas la présence de troupes turques à Manbij.

Lundi dernier, il a annoncé ne pas disposer d’informations sur les détails de la « feuille de route » adoptée par Ankara et Washington concernant la ville de Manbij, tout en affirmant « être capable de protéger la ville et ses frontières face aux menaces étrangères ».

En vertu de l’accord américano-turc dévoilé et condamné la semaine dernière par le ministre syrien des Affaires étrangères Walid al-Mouallem, la feuille de route Ankara/Washington serait appliquée en plusieurs étapes : tout d’abord, les commandants des Unités de protection du peuple kurde (YPG) évacueraient la ville, après quoi des soldats et des responsables du renseignement américains et turcs en prendraient la responsabilité.

Lors d’une rencontre, la semaine dernière, avec une délégation parlementaire de l’Union européenne présidée par le chef de l’Alliance pour la paix et la liberté en Europe Roberto Fiore, le vice-ministre syrien des Affaires étrangères Ayman Susan avait rappelé que « toute présence étrangère sans l’aval du gouvernement syrien est illégale ».

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV