La Cour suprême de Tel-Aviv a accepté les allégations de l’armée israélienne selon lesquelles les soldats n’auraient pas violé la loi en tirant sur les manifestants à Gaza.
« La Cour suprême de Tel-Aviv a accepté les allégations de l’armée israélienne selon lesquelles ses soldats auraient tiré sur les manifestants à Gaza dans le cadre de la loi et que ces derniers représentaient un danger réel pour les soldats et colons israéliens », a déclaré dans un communiqué Adalah, le centre juridique pour les droits de la minorité arabe dans les territoires occupés.
Selon l’IRNA citant le site d’information Arab 48, les organisation de défense des droits de l’homme Mizan et Adalah avaient auparavant déposé une requête devant la Cour suprême israélienne réclamant l’interdiction de tirer sur les manifestants dans la bande de Gaza.
Ces ONG ont affirmé que le tribunal israélien n’avait accordé aucune attention aux preuves et documents étayant le massacre des Palestiniens à Gaza, que les organisations internationales avaient fournis et présentés lors du dépôt de leur requête.
« La Cour suprême israélienne a légalisé les tirs mortels contre les civils à Gaza », est-il écrit dans ce communiqué.
Depuis le début des manifestations pacifiques des Palestiniens à Gaza, au moins 115 civils, dont 15 enfants, sont tombés sous les balles des soldats israéliens.
Simultanément à l’anniversaire de la Journée de la terre, le peuple de Gaza a organisé le 30 mars la Marche du grand retour dans la bande frontalière séparant Gaza des territoires occupés de 1948.
Les Palestiniens commémorent chaque année le 30 mars, qu’ils ont baptisé « la journée de la Terre », la confiscation de leurs terres en mars 1976 par les Israéliens. Le régime israélien avait alors occupé des milliers d’hectares de terres palestiniennes, provoquant la colère de tous les Palestiniens.
Avec la nouvelle décision de la Cour suprême qui justifie les massacres, il serait donc normal de s’interroger sur l’efficacité d’une toute autre décision des autorités israéliennes. Selon la chaîne de télévision Al-Mayadeen, les membres du cabinet de sécurité israélien ont refusé que le Premier ministre et le ministre des Affaires militaires prennent seuls la décision de déclarer la guerre.