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Arabie : le sort de Mohammed ben Salmane est incertain

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le prince héritier saoudien aurait été blessé dans la fusillade survenue au palais royal, le 21 avril 2018. (Illustration)

Le prince héritier saoudien aurait été blessé dans la fusillade survenue le 21 avril au palais royal.

Depuis la fusillade du 21 avril au sein du palais royal saoudien, le prince héritier du royaume wahhabite, Mohammed ben Salmane qui était en première page des médias ces derniers mois et qui adoptait des positions hostiles à l’encontre de l’Iran et de l’axe de la Résistance, ne s’est pas montré sur la scène politique ni dans les médias saoudiens. Cette absence a alimenté des rumeurs sur sa blessure survenue dans la fusillade du samedi 21 avril.

Le blogueur saoudien Mujtahid ainsi que certains internautes ont déclaré que des individus à l’identité inconnue avaient lancé une offensive contre le palais royal saoudien et que le jeune prince saoudien avait été blessé dans cette fusillade. Certains médias évoquent l’hypothèse d’une tentative de coup d’État contre le prince héritier et ils ont déclaré que l’héritier du trône avait été transféré à bord d’un avion spécial des troupes américaines vers un endroit sûr.

L’absence de Mohammed ben Salmane, qui se réclame le leader du monde arabe, reste néanmoins surprenant, surtout en vue des récentes évolutions sur le plan international, dont la victoire du mouvement de la Résistance islamique libanaise, le Hezbollah, qui a remporté les élections législatives du 6 mai au Liban. Aussi, la victoire des pro-Hachd al-Chaabi, dans les législatives Irakiennes du 12 mai, l’annonce des autorités américaines de se retirer de l’accord sur le nucléaire iranien, le PGAC, et l’inauguration du 14 mai de l’ambassade américaine à Qods.

Pendant ces deux dernières années, le jeune Salmane s’est rendu à deux reprises à Washington pour encourager les responsables de la Maison Blanche à resserrer l’étau autour de l’Iran. Mais force est de constater qu’il n’a pas réagi face à la prise de position de Donald Trump ayant abrogé le PGAC.

De même il est resté silencieux face aux évolutions qui se passent actuellement dans les territoires occupés de la Palestine et en particulier à Gaza.

Le silence du prince héritier saoudien et son absence sur la scène politique saoudienne renforcent cette hypothèse qu’il aurait été blessé dans la récente fusillade survenue au palais royal saoudien.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV