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Syrie : la Turquie contribuera à la reconstruction si Damas le lui demande

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un soldat turc surveille les alentours, après une attaque à la roquette dans la province de Hatay, près de la frontière entre la Turquie et la Syrie. ©AFP

Selon l’ambassadeur turc en Russie, la Turquie contribuera à la reconstruction de la Syrie si Damas le lui demande.

« L’opération Rameau d’olivier n’aura aucune limite et se poursuivra jusqu’à l’anéantissement total des miliciens kurdes dans le nord de la Syrie, » a par ailleurs annoncé l’ambassadeur turc en Russie, Hüseyin Diriöz.

Lors d’un entretien avec l’agence de presse Interfax, Diriöz a exclu la proposition américaine de créer une zone tampon dans le nord de la Syrie et a déclaré qu’aux yeux d’Ankara, la création de cette zone tampon n’était pas nécessaire.

Il a ajouté que la Turquie contribuerait à la reconstruction de la Syrie seulement en cas de demande du gouvernement de Damas.

Après que les USA eurent prétendu avoir l’intention de former une armée kurde composée de 30 000 hommes en Syrie, la Turquie a lancé une offensive aérienne et terrestre contre les miliciens kurdes syriens qui contrôlent l’enclave d’Afrin, dans le nord-ouest de la Syrie.

Le 20 janvier, la Turquie a lancé une offensive contre Alep dans le nord-ouest de la Syrie et a pris pour cible les positions des forces kurdes dans le rif nord-ouest d’Alep.

Il y a quelques semaines, le président turc avait annoncé que 415 km² des terres autour d’Afrin ainsi que 1 000 villages étaient désormais sous le contrôle des forces kurdes.

La Turquie considère l’opération Rameau d’olivier comme un moyen d’assurer sa sécurité et son influence géopolitique dans la région. Mais cette opération n’a pas été sans frais pour la Turquie : les forces turques ont été la cible de plus de 90 roquettes lancées par les YPG, causant plus de 200 blessés et 41 morts.

Les forces turques sont arrivées à 10 kilomètres d’Afrin après être parvenues à prendre le contrôle des régions proches d’Afrin et ont ainsi éloigné les miliciens kurdes des frontières turques.

Mais selon les autorités kurdes, cette opération a causé le déplacement de milliers de personnes et a laissé jusqu’ici plus de 200 morts et 550 blessés parmi les civils.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV