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Syrie : les USA étudient différentes options contre la Russie

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La Ghouta orientale, près de la capitale syrienne Damas. ©Reuters

« Les États-Unis envisagent différentes options pour demander à la Russie de ne pas soutenir les activités du gouvernement syrien dans la Ghouta orientale », a déclaré la porte-parole du département d’État américain, Heather Nauert, lors d’un point de presse.

Lorsqu’on lui a demandé si les États-Unis envisageaient des sanctions contre la Russie pour son soutien à Damas dans la Ghouta orientale, Nauert a déclaré : « Nous ne prévoyons jamais de sanctions. »

La porte-parole du département d’État américain, Heather Nauert. ©AP

« Mais je peux vous dire qu’il y a beaucoup d’options qui sont actuellement envisagées », a ajouté la porte-parole, citée par Sputnik.

Nauert a par ailleurs noté que le département d’État est également engagé dans d’autres efforts diplomatiques pour exercer des pressions sur le gouvernement syrien.

Tout en niant l’usage d’armes chimiques par les terroristes takfiristes dans diverses zones en Syrie, elle a déclaré que les États-Unis et leurs alliés cherchaient à trouver des mécanismes afin de présenter la Russie et le gouvernement syrien comme responsables de l’utilisation d’armes chimiques en Syrie.

Elle a également prétendu que la Russie était en partie responsable du non-respect de la trêve dans la Ghouta orientale, près de Damas.

Cela intervient alors que la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a souligné, ce vendredi 2 mars, qu’il n’existait aucune preuve de l’emploi par l’armée syrienne d’armes chimiques.

Rejetant les accusations sans fondement faisant état de l’utilisation d’armes chimiques par le gouvernement syrien, elle a indiqué : « Malgré les accusations explicites du secrétaire américain à la Défense James Mattis, il n’existe aucun document prouvant une quelconque utilisation d’armes chimiques par Damas. »

Le Conseil de sécurité des Nations unies a voté le samedi 24 février, à l’unanimité, une résolution sur l’instauration d’un cessez-le-feu humanitaire en Syrie d’une durée d’un mois. Sous la pression de la Russie, les groupes terroristes al-Qaïda, Front al-Nosra et Daech ont été exclus de cette trêve.

Une source syrienne, ayant requis l’anonymat, a déclaré que le gouvernement de Damas avait bien saisi le message caché des États-Unis : la libération de la Ghouta orientale saperait le rêve de la Maison-Blanche, celui d’implanter une base militaire près de la capitale syrienne.

Selon la même source, « ce n’est pas seulement pour mettre Damas sous pression que les États-Unis comptent avoir une base dans la Ghouta, mais aussi pour superviser les agissements et les routes d’approvisionnement des combattants de la Résistance ; objectif auquel ils n’ont pas su accéder via les frontières irakiennes ».

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV