Bagdad a indiqué de manière implicite que Washington s’était opposé à l’achat par l’Irak de systèmes de défense antiaérienne S-400 à la Russie, a rapporté la chaîne de télévision Al-Mayadeen.
Le ministre irakien des Affaires étrangères, Ibrahim al-Jaafari, en visite à Genève, a déclaré de manière implicite que les États-Unis avaient contesté l’achat par l’Irak de systèmes antimissiles S-400 russes.
« L’Irak envisage actuellement de renforcer sa défense après avoir dépensé beaucoup d’argent dans la lutte contre le terrorisme », a affirmé al-Jaafari hier, mardi 27 février.
« L’Irak a besoin de systèmes antiaériens S-400 pour se défendre contre les attaques », avait précédemment déclaré à Sputnik le président de la commission de la sécurité et de la défense au Parlement irakien, Hakim al-Zamili.
« Il y a de nombreux lieux saints en Irak et il est possible que les terroristes les attaquent avec des avions », a-t-il averti.
Al-Zamili a évoqué les attaques à Samara, où se trouvent des lieux saints chiites, dont le mausolée de l’imam Hassan al-Askari (que le salut de Dieu soit sur lui).