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Le Conseil de sécurité vote la résolution sur la trêve en Syrie

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le Conseil de sécurité de l’ONU réuni pour le vote du cessez-le-feu humanitaire d’un mois en Syrie, le 24 février 2018, à New York. ©AFP

Le Conseil de sécurité des Nations unies a voté, samedi 24 février, à l’unanimité une résolution sur l’instauration d’un cessez-le-feu humanitaire en Syrie d’une durée d’un mois. Sous pression de la Russie, les groupes terroristes ne sont pas concernés par cette trêve.

La résolution a été approuvée par les 15 membres du Conseil de sécurité de l’ONU, dont la Russie. Elle appelle toutes les parties concernées à cesser les hostilités sans délai d’un mois en Syrie pour un accès humanitaire à certaines zones assiégées notamment dans la Ghouta orientale.

Le cessez-le-feu ne s’applique pas aux opérations militaires contre les groupes terroristes d’al-Qaïda, du Front al-Nosra et Daech.

La Ghouta orientale est une zone stratégique près de la capitale, Damas, que l’armée syrienne souhaite nettoyer de la présence des terroristes.

L’avant-texte de cette résolution co-rédigé par le Koweït et la Suède a été présenté, jeudi 22 février, au Conseil de sécurité, mais le vote a été ajourné, sur fond de désaccord des membres.

Vendredi soir, le vote a été reporté pour la deuxième fois avant d’avoir finalement eu lieu samedi soir.

L’ambassadeur russe à l’ONU, Vassili Nebenzia, a souligné que la Russie n’admettra pas d’« interprétation arbitraire de cette résolution » par les États-Unis. 

Cité par l’agence de presse Interfax, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov avait dit, vendredi 23 février, que le projet de résolution ne donnait pas de gages sur l’application de la trêve par les terroristes. Cependant, il n’a pas manqué de dire que la Russie serait disposée à apporter son soutien à cette résolution.

M. Lavrov a déclaré que les terroristes présents dans la Ghouta orientale se servaient des civils comme boucliers humains afin d’accuser Damas de violation des droits de l’homme.

« Les États-Unis et leurs alliés refusent de donner des garanties sur l’impératif de contraindre les terroristes à appliquer la trêve et d’inclure dans le projet de résolution une clause incluant un respect de la trêve par les terroristes syriens », avait-il dit.

Il faut noter que les terroristes soutenus par les États-Unis dans la Ghouta orientale, c’est-à-dire le Front al-Nosra, en lançant des attaques contre les positions de l’armée syrienne et en se réfugiant dans la Ghouta orientale près de Damas, ont mis en péril la sécurité de la capitale syrienne.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV