TV

La colère de Poutine met fin aux bombardements israéliens en Syrie

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le président russe Vladimir Poutine. ©Gettyimages

Le président russe Vladimir Poutine a mis fin à la confrontation entre Israël et l'Iran en Syrie. C'est la conclusion à tirer des événements du weekend dernier.

La veille de la destruction d’un F-16 du régime Tel-Aviv qui survolait le sol syrien pour une mission anti-Damas, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a ordonné une nouvelle vague de bombardement contre les régions syriennes, un décret qui a été tout de suite annulé après son entretien téléphonique avec Vladimir Poutine.

Selon un célèbre journaliste israélien Ronen Bergman, la colère de Poutine a influé sur l'arrêt des frappes israéliennes.

Interviewé sur la chaîne de télévision américaine CNN, Ronen Bergman a déclaré que la région du Moyen-Orient était au seuil d’une guerre à la veille du renversement d’un F-16 israélien, mais que le président Poutine, furieux de l’action militaire d'Israël en Syrie, avait mis fin à toute confrontation potentielle dans la région. Poutine aurait contacté Netanyahou alors qu’il était « furieux » des frappes israéliennes à proximité des positions russes en Syrie. Un coup de fil qui a détourné Tel-Aviv d'une nouvelle vague de bombardements.

Cette soumission à Poutine montre, selon le journaliste, que désormais, le maître du jeu au Moyen-Orient est la Russie, non pas les États-Unis.

Déçu de l’affaiblissement du rôle des États-Unis, Israël avait demandé, à maintes reprises, à Washington de mettre Moscou sous pression pour qu’il pousse l’Iran à se désengager en Syrie. Mais ses tentatives étaient vaines, a poursuivi le journaliste.

S’agissant des politiques américaines au Moyen-Orient, il a expliqué qu'une autorité israélienne qui voyage souvent aux États-Unis, avait déclaré que la stratégie US dans la région reste toujours « ambiguë » et que le régime de Tel-Aviv « ne sait pas vraiment combien les autorités américaines sont attachées à la sécurité d’Israël ».

Malgré une coordination tactique entre Tel-Aviv et Moscou pour empêcher les bombardements israéliens près des sites où les soldats et conseillers russes sont en service, Netanyahou n’a toujours pas réussi à convaincre Poutine de prendre au sérieux les inquiétudes stratégiques de Tel-Aviv.

Les débris d'un F-16 israélien abattu par le DCA syrienne. ©Reuters

 

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV