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F-16 israélien abattu: l’Iran a pu éviter le piège tendu par le régime de Tel-Aviv

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Golan occupé. ©AFP

Un accrochage militaire a eu lieu il y a quelques jours entre Damas et Tel-Aviv. Ce n’était pas d’ailleurs le premier déclenché par Israël, dans un pays déjà ravagé par la guerre depuis 7 ans.

Mais cet accrochage se distingue cette fois-ci par le fait qu’Israël tente d’impliquer d’autres parties.

Les tentatives dangereuses qui risquent de provoquer de nouveaux agissements dans la région, selon les experts.

Israël a, à maintes reprises, attaqué ces dernières années le territoire syrien avec des prétextes injustifiés.

Les évolutions en Syrie et en Irak, mais aussi dans certains points de la région ont renforcé l’influence de l’Iran et de ses alliés dans cette partie du monde, les transformant en une puissance régionale.

On voit bien aujourd’hui que le groupe terroriste-wahhabite Daech, qui n’a rien à avoir avec l’islam et l’Iran, est en train de terminer dans les poubelles de l’histoire dans la région.

Aujourd’hui, suite à l'échec de Daech dans la région, les marges de manœuvre de certains pays qui ont des positions contre les gouvernements iranien, syrien et irakien, sont devenues très limitées.

Ces derniers temps, suite à des différentes tentatives, les opposants à la politique régionale de l’Iran ne cherchent pas à éliminer les terroristes dans la région, mais à y contrer l’influence iranienne. Ce qui n’étonne plus personne.

Cette politique anti-iranienne s’est même placée à l’ordre du jour des États-Unis et de certains pays alliés régionaux et extrarégionaux.

Alors que certaines parties tentent d’imputer le renversement d’un F-16 israélien en Syrie à l’Iran, Téhéran a annoncé qu’il n’était pas impliqué dans l’incident.

L’Iran n’a pas de présence militaire en Syrie et y a envoyé uniquement des conseillers militaires, et ce, à la demande du gouvernement de Damas.

Dans l’état actuel des choses, l’Iran, la Russie et la Turquie veulent compléter un nouveau puzzle dans la région. Un puzzle qui donne le jour à une nouvelle convergence en faveur de la paix dans la région permettant le rapprochement des gouvernements et de leurs peuples dans cette partie du monde. Une sorte de réconciliation est également attendue entre les pays de la région en faveur de la paix et de la sécurité durables et serait désormais réalisable grâce au dialogue inter-syrien pour la paix, espèrent les commentateurs. Car toute tension dans ce contexte explosif entre les pays de la région représente une menace à leurs intérêts. C’est pourquoi la diplomatie iranienne fait attention à ne pas tomber dans le piège du régime de Tel-Aviv et de ses alliés.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV