L’ambassadeur de France à l’ONU, François Delattre, affirme que son pays a discuté avec le président américain de l’accord sur le nucléaire iranien et que Paris le soutient fermement, comme avant.
Avant la réunion du Conseil de sécurité de l’ONU, mardi 30 janvier, l’ambassadeur français a déclaré devant un parterre de journalistes que le Plan global d’action conjoint (PGAC) était l’un des sujets évoqués lors de la rencontre de lundi des membres du Conseil de sécurité avec le président américain Donald Trump à la Maison-Blanche.
Parmi les participants se trouvaient les ambassadeurs de Chine, de France, de Russie et du Royaume-Uni.
Mercredi dernier, avant une rencontre avec son homologue américain Rex Tillerson, à Paris, le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian a insisté sur l’impératif du respect de l’accord nucléaire par tous les signataires.
M. Le Drian a déclaré que Paris croyait fermement en un principe fondamental qui consiste à maintenir l’accord sur le nucléaire iranien.
« La position française est faite de fermeté et d’équilibre. L’équilibre, c’est le respect de la parole donnée en juillet 2015 sur cet accord. Pourquoi ? Parce que l’accord signé est robuste et que Téhéran en honore ses clauses. La fermeté, c’est “Un pays qui revient sur la parole donnée dévalue cette parole”, a-t-il ajouté.
Selon ce dernier, alors que d’après les rapports de l’AIEA, l’Iran a respecté l’accord nucléaire et que “Nous n’avons aucune raison de ne pas le croire”, d’autres parties devront, pour leur part, tenir leurs engagements.
Dans une autre partie de ses propos, l’ambassadeur français auprès de l’ONU s’est attardé sur les négociations du Congrès du dialogue national syrien en cours à Sotchi, pour dire que le processus des pourparlers de Genève n’avait pas de remplaçant.
Quant aux affrontements en cours au sud du Yémen, M. Delattre a affirmé que les combats s’intensifiaient dans cette partie du pays et que les membres du Conseil de sécurité en avaient parlé avec le président américain lors de leur réunion de lundi.
Critiquant l’attaque contre les secouristes humanitaires en Afrique centrale, il l’a qualifiée de danger pour le monde.
