À Sotchi, le ministre délégué iranien aux Affaires étrangères et l’émissaire spécial chinois pour la Syrie ont examiné le processus des évolutions syriennes, sans manquer d’insister sur l’impératif de la coopération sino-iranienne afin de trouver une issue à la crise syrienne et de combattre le terrorisme.
Selon l’agence de presse iranienne Fars, l’émissaire chinois pour la Syrie Xie Xiaoyan et le ministre délégué iranien aux Affaires étrangères Hossein Jaberi Ansari se sont entretenus, ce mardi 30 janvier, en marge de la réunion du Congrès du dialogue national syrien.
Les deux diplomates se sont penchés sur le processus des évolutions en Syrie, avant de réitérer la nécessité de la coopération entre Téhéran et Pékin en vue de mettre un terme au conflit syrien et de lutter efficacement contre le terrorisme.
Il est à noter que le ministre délégué iranien aux Affaires étrangères et négociateur en chef iranien pour le processus d’Astana a participé à la séance d’inauguration du Congrès du dialogue national syrien.
Les pourparlers de Sotchi consacrés à la crise syrienne ont débuté, ce mardi 30 janvier, avec deux heures de retard sur le calendrier prévu.
Plus de 1 500 participants y sont attendus, parmi lesquels des représentants de la Russie, de l’Iran et de la Turquie — les trois pays ayant eu l’initiative de cette conférence pour la paix — mais aussi des membres des mouvements de l’opposition syrienne basée à l’extérieur du pays, tels que Qadri Jamil et Randa Kassis, respectivement délégués de la plate-forme de Moscou et de la plate-forme d’Astana.
L’objectif de ces deux journées de congrès est de restaurer le dialogue en Syrie, au sortir de sept ans de guerre civile, et de poser les fondements d’une nouvelle Constitution syrienne.