Le représentant de la Syrie auprès des Nations unies a balayé d'un revers de main les allégations de Washington accusant Damas d'avoir recours à des armes chimiques.
Bachar al-Jaafari a rejeté, jeudi 25 janvier, les récentes accusations des États-Unis contre Damas, soulignant que ces accusations visaient à entraver le processus des enquêtes sur l'usage des armes chimiques et à blanchir les terroristes qui les ont utilisées.
"Les propos mensongers de l'ambassadrice des États-Unis à l'ONU Nikki Haley contre Damas et Moscou visent en effet à canaliser les mécanismes internationaux, impliqués dans le processus des enquêtes sur l'usage des armes chimiques et cela dans l'objectif de dissimuler la vérité sur les actes des terroristes, qui bénéficient du soutien des États-Unis et de certains de leurs alliés européens comme la Turquie et l'Arabie saoudite", a expliqué al-Jaafari.
Nikki Haley a accusé Damas d'avoir utilisé du gaz de chlore contre les civils dans la Ghouta orientale.
"Ce n'est pas la première fois qu'elle prononce de telles déclarations. Ce n'est pas étrange. Washington continue son imposture pour porter atteinte à la Syrie", a-t-il indiqué.
Le mardi 23 janvier au Conseil de sécurité, les États-Unis ont voté contre un projet de résolution, parrainé par la Russie, qui prévoyait la mise en place d'un mécanisme d'enquête indépendant sur les attaques chimiques en Syrie.
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De son côté, le ministère russe des Affaires étrangères a publié jeudi un communiqué où il a rejeté les accusations des Américains sur l'implication de Moscou dans les attaques chimiques en Syrie. Il a souligné que Washington esquivait l'identification des vrais auteurs de ces crimes.