Des unités de l’Armée syrienne libre (ASL), soutenues par Ankara, se sont retirées des zones aux alentours de la ville syrienne d’Azaz.
Les médias proches des terroristes ont annoncé, mardi 23 janvier dans la soirée, que des unités de l’ASL ayant combattu des miliciens kurdes de Syrie, s’étaient retirées de l’axe d’Azaz, dans le nord de la province d’Alep.
Ces terroristes agresseurs ont rebroussé chemin et quitté totalement les régions qu’ils avaient occupées sur cet axe, lundi 22 janvier.
Un commandant militaire de l’ASL a annoncé que les terroristes sous son ordre étaient disposés à relancer leur opération sur d’autres axes de la province d’Alep, sans manquer de dire que l’opération militaire sur l’axe d’Azaz s’était arrêtée.
Dans ce droit fil, les militants médiatiques kurdes ont annoncé sur les réseaux sociaux que l’incursion turque aux alentours du village de Qastal Jando, dans le nord-est de la région d’Afrin s’était soldée par un échec.
Les forces turques et les terroristes de l’ASL n’ont pas réussi à avancer sur cet axe et se sont heurtés à la résistance des unités kurdes syriennes.
L’agence de presse Reuters a rapporté, mardi, que le bureau local kurde dans le nord-est de la Syrie avait appelé les Kurdes de Syrie, à se soulever pour défendre Afrin.
« Nous demandons à tous les enfants du pays de se soulever pour défendre et protéger Afrin et sa dignité », ajoute le communiqué.
L’opération de l’armée turque baptisée « Rameau d’olivier » a commencé, samedi 20 janvier, à Afrin, dans le nord-ouest de la Syrie.
Le gouvernement turc a déclaré que cette offensive visait à éliminer les miliciens du PKK, et ses affiliés KCK, YPG, PYD ainsi que Daech à Afrin et à sauver les habitants de cette région de la tyrannie et la pression des terroristes.
La Turquie a lancé, le 24 août 2016, une opération baptisée « Bouclier de l’Euphrate » dans le nord de la Syrie dans le but d’établir une zone sûre de 5.000 km². Dans le cadre de cette offensive, Ankara a perdu des dizaines de soldats et plusieurs autres ont été blessés.