Le Premier ministre libanais Saad Hariri a déclaré que le Hezbollah n’utilisait pas ses armes sur le sol libanais.
Dans un entretien exclusif, le jeudi 30 novembre 2017, avec Paris Match, le Premier ministre libanais s’est penché sur les armes du Hezbollah, suscitant les critiques de ses collègues du Courant du futur.
« Au Liban, le Hezbollah a un rôle politique. Il a des armes, certes, mais il ne les utilise pas sur le sol libanais. L’intérêt du Liban est de faire en sorte que ces armes ne soient pas utilisées ailleurs. De là vient le problème », avait dit Saad Hariri au journaliste de Paris Match.
En réponse à ceux qui l’avaient critiqué pour avoir dit que « le Hezbollah n’utilise pas ses armes sur le sol libanais », Hariri a écrit sur Twitter :
« Ce que j’ai dit à Paris Match était totalement clair. À présent, nos points de vue sont opposés. Quelqu’un qui ne connaîtrait rien de la politique libanaise dirait qu’il n’y a aucune raison pour que nous nous parlions. Or, dans l’intérêt du Liban et pour sa stabilité, nous avons choisi le dialogue. On ne peut renier le passé, mais on œuvre pour la stabilité du Liban tandis que certains travaillent dans le sens de la sédition. »
Dans une autre partie de son interview, Hariri a déclaré qu’il n’était pas détenu en Arabie saoudite et que par sa démission, il avait l’intention de « créer un choc positif pour le Liban ».
S’agissant de la crise syrienne, il a souligné que Bachar al-Assad devait quitter le pouvoir.
En allusion à l’Iran, Saad Hariri a précisé que le Liban cherchait à avoir de meilleures relations avec l’Iran, notamment sur le plan économique.