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Premier entretien de Saad Hariri après son retour au Liban

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le Premier ministre du Liban, Saad Hariri, a surpris ses concitoyens autant que la communauté internationale en annonçant brusquement sa démission, le 4 novembre depuis Riyad. ©Dailystar

Dans une première interview accordée à une revue saoudienne après son retour au Liban, le Premier ministre libanais Saad Hariri défie à sa manière l’Arabie Saoudite et refuse de réclamer le désarmement du Hezbollah.

« Nous (les partisans de Riyad au Liban, NDLR) ne pouvons rien faire pour désarmer le Hezbollah et cette question nécessite une solution régionale» , a insisté Saad Hariri qui vient de retirer sa démission surprise annoncée récemment depuis l’Arabie Saoudite.

Reprenant le discours anti-iranien de Riyad, Hariri a totalement rejeté la perspective d’un désarmement du Hezbollah en ces termes :  

 « Le Hezbollah aura du mal à gouverner un pays et sa force vient des armes qu’il détient ».

Interrogé sur les victoires du Hezbollah dans la lutte anti-terroriste en Syrie, le Premier ministre libanais a déclaré que « Bachar al-Assad a pu rester au pouvoir grâce au soutien russe et iranien, sans remettre en cause toutefois de façon directe l’engagement militaire du Hezbollah en Syrie.

En pleine lutte contre Daech, Riyad a refusé d’octroyer son aide militaire promise à l’armée libanaise l’abandonnant de la sorte face au terrorisme. La présence du Hezbolllah aux côtés de l’armée libanaise a permis en revanche la défaite de Daech dans l’est du Liban.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV