Saad Hariri a affirmé qu’il souhaitait rester le Premier ministre du Liban, sans omettre de répéter ses allégations contre le Hezbollah.
Selon l’agence de presse iranienne Fars News, le Premier ministre libanais Saad Hariri a prétendu que le Hezbollah s’ingère avec l’appui iranien dans les affaires de tous les pays arabes ; « mais nous voulons qu’il garde une impartialité dans les conflits régionaux », selon ses propres termes.
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Saad Hariri a affirmé qu’il souhaitait rester le Premier ministre du Liban et qu’il garderait pour lui-même ce qu’il a vécu en Arabie saoudite. Il a ajouté que le choc provoqué suite à sa démission était plutôt « positif ».
À l’antenne de la chaîne France24, Saad Hariri a aussi prétendu qu’il démissionnerait une nouvelle fois, si le Hezbollah n’acceptait les circonstances actuelles.
L'annonce choc de sa démission, le 4 novembre, depuis Riyad, et son séjour prolongé en Arabie saoudite, avait alimenté les spéculations selon lesquelles le Premier ministre libanais était retenu comme "otage" par le Royaume saoudien.