TV

Poutine : « Sans l’Iran et la Turquie, les conflits n’auraient pas pris fin en Syrie »

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les présidents Recep Tayyip Erdogan de Turquie, Vladimir Poutine de Russie et Hassan Rohani d’Iran se sont rencontrés à Sotchi, en Russie, le 22 novembre 2017. ©Reuters

Les présidents iranien, russe et turc se sont rencontrés à Sotchi, dans le cadre d’une réunion tripartite sur le dossier syrien.

La ville de Sotchi accueille, ce mercredi 22 novembre, une importante rencontre tripartite entre les présidents iranien, russe et turc, qui vient de commencer en vue d’aborder le dossier syrien.

Au début de cette rencontre, le président russe Vladimir Poutine a déclaré que la crise en Syrie se trouve dans une nouvelle étape qui permettra l’entrée en vigueur d’une solution politique en Syrie.

Vladimir Poutine s’est dit optimiste quant à l’efficacité de la réunion de Sotchi, soulignant que toute solution politique à la crise en Syrie devrait avoir pour fondement les résultats des négociations de Genève.

« Les accords trouvés là-dessus pourront renforcer la souveraineté sur tout le territoire syrien », a estimé le président russe.

M. Poutine a ajouté que sans la contribution de l’Iran et de la Turquie, les conflits en Syrie n’auraient pas pris fin.

« C’est grâce aux aides et assistances de l’Iran et de la Turquie que Daech a été vaincu et que la Syrie ne s’est pas effondrée », a souligné Poutine.

Il a ensuite affirmé que le peuple syrien devrait décider du sort de son pays.

« Pour que le peuple syrien puisse décider de son sort, toutes les parties impliquées, dont le gouvernement syrien, devront se lancer dans un processus de réconciliation nationale », a ajouté le président russe.

Les présidents Recep Tayyip Erdogan de Turquie, Vladimir Poutine de Russie et Hassan Rohani d’Iran se sont rencontrés à Sotchi, en Russie, le 22 novembre 2017. ©Reuters

De son côté, le président turc Recep Tayyip Erdogan a qualifié d’« historique » cette rencontre à Sotchi, disant que la Russie, l’Iran et la Turquie cherchaient à parvenir à une solution de principe à la crise en Syrie.

Recep Tayyip Erdogan a souhaité qu’une décision concluante soit prise au cours des pourparlers de Sotchi en vue de mettre fin à la crise en Syrie.

« Les négociations d’Astana sont dans l’intérêt du Moyen-Orient », a-t-il ajouté.

M. Erdogan a affirmé que la réunion tripartite de Sotchi jouait un rôle primordial pour mettre fin à l’effusion de sang et aux tragédies en cours depuis des années en Syrie.

 

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV