Les ministres iranien, turc et russe des Affaires étrangères se sont retrouvés, ce dimanche 19 novembre, à Antalya, en Turquie, pour discuter des évolutions en Syrie.
L’Iranien Mohammad Javad Zarif, le Turc Mevlut Cavusoglu et le Russe Sergueï Lavrov se sont entretenus, à huis clos, au sujet des évolutions et de la donne en Syrie afin de rendre le terrain propice au sommet Iran-Turquie-Russie qui se tiendra le mercredi 22 novembre à Sotchi, en Russie.
À l’issue de cette réunion ministérielle, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a déclaré, lors d’une conférence de presse, que toutes les questions liées à la Syrie avaient été traitées.
« Nous avons examiné la possibilité de la participation des Kurdes au dialogue national des Syriens qui devrait avoir lieu bientôt. Aujourd’hui, nous avons essayé de lancer les préparatifs du sommet de Sotchi. Nous sommes parvenus à des accords sur d’importants sujets et nous allons mis au courant les trois présidents des résultats de nos pourparlers », a déclaré M. Lavrov.
Il a ajouté que les ministres iranien, russe et turc de la Défense étaient en contact permanent au sujet des zones de désescalade en Syrie.
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De son côté, le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif a déclaré, lors d’un point de presse, que le partenariat entre l’Iran, la Russie et la Turquie et les pourparlers qu’ils avaient organisés à Astana constituaient un pas important et concret dans la lutte contre le terrorisme et le rétablissement de la paix et de la stabilité en Syrie.
« Les réunions d’Astana et le processus qu’elles ont suivi prouvent qu’une coopération efficace entre les pays de la région permet la réalisation d’objectifs qu’aucun pays seul n’aurait pu concrétiser », a indiqué le chef de la diplomatie iranienne.
Il a regretté que certains pays comme l’Arabie saoudite cherchent plutôt à semer la discorde entre les pays de la région.
« Tant qu’ils opteront pour la division et la discorde, ce seront les mêmes choses qu’ils récoltent, mais s’ils changent de cap, ils pourront, eux aussi, contribuer au rétablissement de la paix au Moyen-Orient », a-t-il souligné.