L’ambassadeur russe en poste à Beyrouth a déclaré samedi 18 novembre que la demande de l’Arabie pour la mise à l’écart du Hezbollah du cabinet libanais était exclue et qu’il n’était pas nécessaire de s’en exprimer.
Selon la chaîne d’information qatarie, Al Jazeera, l’ambassadeur russe en poste à Beyrouth, Alexandre Zasypkin a déclaré que son pays qualifiait d’inadmissible cette exigence de Riyad.
« Ce qui s’est produit au Liban laissera de vastes répercussions dans la région », a-t-il prévenu.
Aux dires du ministre d’État saoudien pour les Affaires du golfe Persique Thamer al-Sabhan, les Libanais devraient choisir entre vivre en paix et vivre sous l’emprise du Hezbollah.
« Le gouvernement libanais aurait dû œuvrer pour contrer le Hezbollah. Il revient aux Libanais de décider du sort des relations saoudo-libanaises », a-t-il affirmé.
Saad Hariri a présenté le 4 novembre sa démission depuis Riyad alors qu’il critiquait dans son communiqué l’Iran et le Hezbollah. Selon certains analystes, cette démission-surprise n’en est pas réellement une puisque l’Arabie, mentor de Saad Hariri, n’est parvenue à aucun de ses objectifs au Liban après la désignation de Michel Aoun à la tête de l’État.
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