Personne n'aurait cru que le "coup de Palais" mené par Ben Salmane finirait par servir à ce point les intérêts des États-Unis. Pour la première fois depuis 1990, les exportations de pétrole de l’Arabie saoudite vers les États-Unis ont sensiblement diminué. Le mois dernier, Riyad ne s’est trouvé qu’en quatrième position, une situation inédite, relate Bloomberg.
L'Arabie saoudite, qui a lutté durant des décennies pour arriver au deuxième rang, après le Canada en matière d'exportation de pétrole vers les États-Unis, a reculé face à l'Irak et au Mexique pour la première fois en 30 ans, lit-on sur le site de Bloomberg.
«La chute est très importante. Ce n'est pas juste parce que les exportations de l’Arabie saoudite sont faibles, mais parce qu'elles étaient faibles ces derniers mois», a déclaré Amrita Sen, chef analyste pour le pétrole au sein de l'entreprise Energy Aspects, située à Londres.
Selon le média, certains hauts fonctionnaires arabes déclarent que les exportations de pétrole vont encore plus diminuer ce mois-ci et le mois prochain.
Les livraisons à destination des États-Unis devraient ainsi baisser de 10% de plus à partir du mois de novembre.
Selon ce média, en octobre, l'Arabie saoudite a exporté aux États-Unis 525.000 barils de pétrole, ce qui est devenu le taux le plus bas depuis le mois de mai 1987.