Le président du Parlement iranien a averti, le vendredi 13 octobre, que si les États-Unis se retiraient de l’accord nucléaire, cela mettrait un terme à l’existence du PGAC.
S’exprimant lors d’une rencontre avec le président de la chambre basse du Parlement russe Viatcheslav Volodine, Ali Larijani a critiqué Washington pour avoir violé à plusieurs reprises l’accord nucléaire depuis son entrée en vigueur en janvier 2016.
« Si les États-Unis se retirent du Plan global d’action conjoint (PGAC), rien ne restera plus de l’accord nucléaire. Le retrait de Washington du PGAC marquera la fin de l’accord nucléaire », a déclaré M. Larijani.
Les deux hommes ont également discuté des relations parlementaires irano-russes ainsi que d’autres questions bilatérales, y compris la politique hostile de Washington à l’encontre de Téhéran et de Moscou.
« Nous tenons à remercier la Russie pour sa position, ainsi que son ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, qui a participé à la réunion des 5 + 1 à New York », a ajouté le président du Parlement iranien.
L’accord conclu entre l’Iran et les pays du groupe 5 + 1 (États-Unis, Royaume-Uni, France, Russie, Chine et Allemagne) a levé les sanctions internationales contre l’Iran.