La coalition soi-disant anti-Daech dirigée par les États-Unis a confirmé, vendredi 29 septembre, que 50 civils supplémentaires avaient péri en Irak et en Syrie au cours de ses frappes aériennes. Ainsi le nombre de morts de ces raids aériens atteint maintenant les 735 civils.
Dans un rapport mensuel publié, vendredi 29 septembre, le secteur opérationnel anti-Daech de l’armée américaine a confirmé que 735 civils avaient été tués en Irak et en Syrie depuis le début de l’opération dans les frappes aériennes des forces de la coalition conduite par les États-Unis.
Le rapport indique que le bilan sur la mort de 350 autres civils tués dans la région était en train d’être examiné et que ses résultats seraient publiés à la fin du mois en cours.
Dans son évaluation portant sur les rapports liés à la mort de 185 civils dans la région, la soi-disant coalition internationale anti-Daech dirigée par les États-Unis avait rejeté ce chiffre et n’approuve que 14 cas.
Le récent rapport prétendu que seulement 0,33 % des frappes aériennes de la coalition soi-disant anti-Daech conduite par les États-Unis ont entraîné des pertes civiles.
En août, la soi-disant coalition anti-Daech a confirmé que 624 civils avaient perdu la vie lors des attaques aériennes depuis le début de la campagne militaire de 2014 en Irak et en Syrie.
Syrie: nouvelle bavure de la coalition, 90 soldats syriens tués https://t.co/0kKt1Z7gs6 pic.twitter.com/v8MdV1rGWu
— Press TV Français (@PresstvFr) November 29, 2016
Depuis mars 2011 la Syrie mène des affrontements armés contre les terroristes. La coalition dirigée par les États-Unis a lancé en 2014 une opération soi-disant contre les terroristes de Daech en Irak et en Syrie. Cette coalition mène une campagne militaire en Syrie sans l’aval du gouvernement syrien.
Le 30 septembre 2015, la Russie a entamé des frappes aériennes contre les positions des terroristes en Syrie en coordination avec le gouvernement de Damas. Appuyée par ses alliés, l’armée syrienne est parvenue a récupérer d’importants territoires des mains des terroristes et à passer à l’offensive sur des axes clés.