Selon les médias israéliens, Tel Aviv soutient la séparation du Kurdistan car la province constitue une réserve stratégique essentielle pour Israël.
La deuxième chaine de la télévision israélienne annonce qu’il y a un mois, le premier ministre israélien, tentant de convaincre la Maison Blanche, avait fait part au congrès américain de la raison pour laquelle il lui appartient de soutenir le référendum kurde. Les kurdes sont les alliés d’Israël et vu le positionnement géographique; situé entre l’Irak la Turquie et l’Iran, le Kurdistan constitue une réserve stratégique essentielle pour Tel Aviv.
En Israël, Netanyahu n’est pas le seul à soutenir le référendum. Gidoen Saer, l’un des adversaires principaux de Netanyahu à la tête de Likoud, espère que Tel-Aviv reconnaîtra l’indépendance du Kurdistan.
L’un des membres du Mossad, déployé au Kurdistan entre les années 1965 et 1975 se confiant au journal « Maariv » a prétendu : « L’existence du peuple kurde date de 2.000 ans, bien avant celle des Irakiens, des Turcs et des Syriens. Ils ont le droit d’établir un Etat indépendant ».
Les commentateurs relèvent le parallélisme que les israéliens tentent d'établir entre "le peuple kurde" et "le peuple élu juif". Or les kurdes font partie de nombreuses ethnies du Moyen-Orient qui vivent depuis des siècles en harmonie avec les autres ethnies de la région. Les experts affirment qu'Israël cherche un projet de substitution pour remplacer le projet dit " califat daechiste", lequel visait à provoquer l'implosion des Etats-nations de la région.