Le gouvernement saoudien a arrêté ces deux dernières semaines une quarantaine de personnalités scientifiques, religieuses ou littéraires.
Selon le site d’information yjc.ir (Club des jeunes journalistes de l’IRIB), les arrestations d’oulémas, d’orateurs, d’écrivains et d’activistes des réseaux sociaux se poursuivent en Arabie saoudite depuis le 10 septembre. Le Cheikh Mohammed al-Barak, membre de l’Association des Oulémas musulmans de l’université Oumm al-Qura et Mohamed Moqbel, personnalité active dans les activités coraniques, sont parmi les personnes arrêtées.
Un compte Twitter qui se dénomme « Prisonniers d’opinion » a lancé la campagne « Citoyens incarcérés », une initiative pour révéler au public les noms des personnes que le régime de Riyad a injustement emprisonnées.
En ces premiers jours de Moharram, marqués par les cérémonies de deuil de l’Imam Hossein (Béni soit-il), troisième Imam chiite, la vague d’arrestation s’est surtout intensifiée dans la région à population majoritairement chiite de Qatif dans la province d’Ach-Charqiya, dans l’est de l’Arabie saoudite.
Au moins sept personnes, tous organisateurs des cérémonies de deuil du vénérable Imam Hossein ont été arrêtés au cours de ces deux derniers jours par les forces de sécurités saoudiennes à Qatif, selon le site d’information Al-Ahed.