6 000 militaires turcs se préparent à la bataille d’Idlib. La Turquie s’impose comme le garant du cessez-le-feu en Syrie et des zones de désescalade stipulées dans l’accord des négociations d’Astana 6, le sixième round des négociations de paix en Syrie dans la capitale du Kazakhstan.
Pour repousser les éléments d’al-Qaïda présents dans le périmètre de la zone de désescalade à Idlib, l’aviation russe est sur le qui-vive, alors que les forces turques, épaulées par l’Armée syrienne libre (ASL), s’activeront par voie terrestre.
Selon le journal turc Star, les opérations conjointes russo-turques contre les éléments rebelles débuteront mi-octobre. Le plan russe prévoit une manœuvre militaire en trois étapes.
Conformément à l’accord d’Astana, la Turquie est chargée de nettoyer l'ouest d’Idlib qui s'ajoutera ainsi aux zones de désescalade, écrit Star.
La Russie, l’Iran et la Turquie se sont mis d’accord vendredi sur le déploiement d’observateurs aux franges d’une quatrième « zone de désescalade » en Syrie, dans la province d’Idlib, tandis que la question du déploiement des forces de surveillance du cessez-le-feu dans cette zone n’a pas encore été délibérée, et a été reportée à une réunion ultérieure des États garants, a rapporté vendredi Anadolu.
Ces quatre zones couvrent totalement ou partiellement la Ghouta orientale, à l’est de Damas, ainsi que les provinces d’Idlib, Homs, Lattaquié, Alep et Hama, peut-on lire dans un communiqué diffusé par les trois puissances à Astana. Elles sont mises en place pour une durée de six mois renouvelable.
La province d’Idlib est à l’heure actuelle sous le contrôle d’une alliance terroriste conduite par l’ex-Front al-Nosra, anciennement affilié à al-Qaïda.
Avec Reuters