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Bagdad et Erbil contre le transfert des daechistes près de la frontière irakienne

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un poste frontalier près de Boukamal en Syrie. ©RTS

Dans une première réaction au transfert des éléments de Daech et leurs familles vers la région syrienne de Boukamal tout près de la frontière irakienne, le Premier ministre irakien a exprimé sa contestation de cette décision. Simultanément, le Conseil du Kurdistan irakien s’y est aussi opposé.

Le mardi 29 août au soir, devant les journalistes, le Premier ministre irakien, Haïder al-Abadi, a affirmé que le transfert des éléments de Daech vers des zones tout près des frontières d’Irak serait inacceptable, a rapporté l’agence de presse iranienne IRNA.

« Bagdad espérait qu’on demande au moins l’avis de la partie irakienne en ce qui concerne l’accord sur le transfert des éléments de Daech dans des zones limitrophes avec l’Irak », a-t-il déploré.

« Aucun prétexte n’est acceptable pour négocier avec les terroristes », a précisé al-Abadi qui a également appelé à enquêter sur cette question. Il a aussi et surtout souligné que les forces irakiennes visaient à éliminer Daech, et non à simplement le freiner.

Pour sa part, le Conseil du Kurdistan irakien, a publié mardi un communiqué dans lequel il conteste le transfert des daechistes aux portes de l’Irak, appelant à des mesures sérieuses de tous les acteurs régionaux contre cette décision.

Les premières protestations contre le transfert des daechistes à Boukamal dans l’Est syrien sont apparues mardi sur les réseaux sociaux, impliquant très vite les autorités officielles irakiennes.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV