À l’occasion de l’anniversaire de la victoire de la guerre des 33 jours pendant laquelle l’armée libanaise a vaincu en 2006 Israël, une délégation composée des activistes libanais et palestiniens a été reçue, le jeudi 17 août dans la soirée, par l’ancien président libanais, Émile Lahoud, selon la chaîne d’information libanaise Al Mayadeen.
« Comme l’Irak a triomphé contre Daech et alors que l’armée syrienne gagne toujours du terrain face aux terroristes, le Yémen aussi finira par vaincre l’Arabie saoudite. Le Liban, petit pays du Moyen-Orient a infligé en 2006 une défaite cuisante à Israël qui, de plus, bénéficiait du soutien sans faille des États-Unis. Il est naturel que le Yémen, qui est plus grand que le Liban, sorte gagnant de la guerre imposée par l’Arabie saoudite », a noté Émile Lahoud.
Les États-Unis et Israël, qui ont accumulé des échecs en Syrie, ont fini par demander l'arrêt de la guerre sur ce territoire; il est donc évident qu'ils opteront pour le même plan concernant le Yémen où ils ne pourront réaliser leurs objectifs, selon le président libanais.
Dans une autre partie de ses propos Émile Lahoud a tiré la sonnette d’alarme quant au sort d'un million et demi de réfugiés syriens déplacés au Liban : « Le retour en Syrie des réfugiés a été, à maintes reprises, reporté en raison des obstacles dont Israël semble être à l'origine.»
« Chaque fois que nous nous alarmons sur l'affaire des réfugiés, certains mettent en avant le slogan : « où sont les droits de l’homme » ? Mais nous leur répondons qu’il est naturel que tout réfugié regagne son pays natal à la fin de la guerre », a-t-il conclu.