Les États-Unis ont lancé une frappe, le lundi 7 août, contre les positions des Hachd al-Chaabi (les Unités de mobilisation populaire) sur les frontières communes irako-syriennes.
À la suite de cette attaque, le Premier ministre irakien, Haïdar al-Abadi a réaffirmé que la soi-disant coalition internationale anti-Daech conduite par les États-Unis n’était pas autorisée à lancer des attaques en territoire irakien sans l’aval de Bagdad.
Le Premier ministre irakien, Haïdar al-Abadi.(Photo d'archives)
Le chef du gouvernement irakien s’est dit pour la fixation d’un calendrier portant sur les plans militaires en vue de libérer du joug de Daech les autres zones irakiennes.
« Les forces irakiennes ne connaissent aucune ligne rouge pour combattre les terroristes à l’intérieur des frontières du pays », a-t-il martelé.
Quant aux verdicts de peine de mort de 27 accusés, impliqués dans le massacre de la base Speicher, le Premier ministre irakien s’est exprimé en ces termes :
« Le crime de Speicher a laissé des répercussions sur l’échiquier mondial et son dossier restera ouvert jusqu’à ce que tous ses auteurs soient arrêtés».
En réaction à une frappe de la coalition américaine contre les positions des Hachd al-Chaabi sur les frontières communes irako-syriennes, al-Abadi a réaffirmé que la soi-disant coalition internationale anti-Daech dirigée par les États-Unis n’était autorisée à lancer aucune frappe sans l’aval de Bagdad.
La brigade Sayyid al-Shuhada affilié aux Hachd al-Chaabi a annoncé dans un communiqué que les forces américaines avaient lancé une frappe d’artillerie, le lundi 7 août, contre ses positions situées sur les frontières irako-syriennes faisant plusieurs morts et blessés.
Cela intervient alors que le porte-parole de la coalition américaine en Irak n’a pas confirmé la prise pour cible des positions des forces liées aux Hachd al-Chaabi sur les frontières irako-syriennes.
