TV

La Russie a proposé que Le Caire supervise le cessez-le-feu à Homs

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La Russie souhaite que le cessez-le-feu à Homs soit supervisé par l’Égypte. (Photo d’archives)

Moscou a exercé beaucoup de pression sur les différents groupes de l’opposition à Homs pour qu’ils signent l’accord de désescalade dans la banlieue de cette ville, a écrit Acharq al-Awsat.

Le quotidien Acharq al-Awsat a écrit que Moscou a accentué ses pressions sur les groupes opposés au gouvernement syrien à Homs pour qu’ils signent l’accord sur la trêve et pour que cette signature ait lieu au Caire, comme cela fut le cas pour l’accord de cessez-le-feu dans la Ghouta orientale, ce qui a suscité la colère d’Ankara.

Onze groupes, dont Ahrar al-Cham et Jaïch al-Islam, se sont déclarés en faveur de cet accord et insistent pour que la Turquie supervise cet accord, a écrit ce quotidien.

Le texte de cet accord comprend 14 points. Mais la partie que les opposants avaient proposée dans le précédent texte a été supprimée. Cette partie proposait que les deux parties, dont la Russie, devaient accepter que tous les miliciens étrangers sortent de Syrie, notamment les groupes propageant le tribalisme, ce qui est en contradiction avec l’identité nationale de la Syrie.   

Acharq al-Awsat a prétendu que Moscou avait de son côté supprimé de ce texte la partie dans laquelle la Syrie et ses alliés étaient tenus de maintenir le cessez-le-feu dans la zone de désescalade.

Ce texte a mis l’accent sur la nécessité de lutter contre Hayat Tahrir al-Cham et Daech.

La signature de l’accord dans la Ghouta, qui a eu lieu en juin dernier, est intervenue grâce à la médiation de l’Égypte et la coordination du ministère russe de la Défense.

Au mois de mai, des accords ont été conclus sur diminuer la tension dans le sud de la Syrie en instaurant une supervision des États-Unis, de la Russie et de la Jordanie dans les provinces d’al-Soueïda, de Quneitra et de Deraa. 

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV