« Les forces de l’armée syrienne sont entrées dans la province de Deir ez-Zor par le nord-ouest et se trouvent à environ 50 km du centre administratif éponyme », a-t-on appris de sources militaires.
Cette information a été confirmée par les sources du Parlement syrien. Ce qui signifie que bientôt sera lancé l'assaut contre le dernier bastion de Daech. Sachant que d'après les experts militaires, l'opération ne devrait pas prendre trop de temps. Des unités de l'armée syrienne sont encerclées depuis plusieurs années par les terroristes. Désormais, ces troupes seront débloquées et pourront offrir un soutien pour porter une frappe décisive contre Daech.
« À l'heure actuelle, l’armée syrienne se trouve à environ 60 km du centre administratif de Deir ez-Zor », a indiqué une source.
Comme l'a expliqué le député syrien Alan Bakr, une attention particulière est accordée par Damas à l'opération de déblocage de Deir ez-Zor.
« Actuellement, cet axe a une importance primordiale. Des unités syriennes y sont bloquées depuis plusieurs années, et il faut les aider au plus vite, a noté Alan Bakr. Dans l'ensemble, on peut constater que la libération imminente de la ville tirera un trait sur le projet appelé Daech », a-t-il dit.
D'après les sources militaro-diplomatiques, la question de libération de Deir ez-Zor est à l'ordre du jour depuis des mois. C'est dans cette direction que le commandement russe suggérait de poursuivre l'offensive après la première libération de Palmyre en mars 2016. Cependant, les autorités de Damas n'étaient pas de cet avis et ont décidé de libérer Alep, ce qui a été fait fin 2016.
Il est évident d'ores et déjà que le projet de Daech a échoué, a déclaré Oleg Glazounov, expert de l'Association de politologues militaires, maître de conférences de politologie et de sociologie à l'Université russe d'économie Plekhanov.
« L'armée syrienne progresse dans la province de Deir ez-Zor et s'approche de la frontière irakienne. Les terroristes sont progressivement éliminés. C'est pourquoi Daech a commencé à évacuer ses plus forts éléments en dehors de la région, par exemple, dans les pays de l'Asie du Sud-Est », a-t-il noté.
Avec Sputnik
