Les forces conjointes irakiennes ont repoussé l’attaque menée par le groupe terroriste Daech contre les frontières syriennes, attaque qui visait à se frayer un chemin vers la Syrie en faisant exploser des voitures piégées.
« Épaulées par les forces armées populaires, les forces de sécurité irakiennes ont pris le contrôle d’un atelier où on piégeait les voitures et fabriquait des explosifs et des bombes dans la vieille ville de Mossoul. Les daechistes avaient l’intention d’utiliser ces voitures piégées contre les forces déployées sur les frontières syriennes », a rapporté la chaîne de télévision syrienne Al-Akhbariya.
Dans cet atelier, on a découvert une grande quantité d’armes, de munitions, de bombes et d’explosifs ainsi que des voitures piégées.
Daech avait l’intention d’utiliser ces voitures piégées pour se frayer un chemin de sortie vers la Syrie.
Après avoir annoncé la libération totale de la ville de Mossoul, le Premier ministre irakien, Haïder al-Abadi, a souligné l’importance d’une coordination et de l’utilisation de tous les moyens disponibles pour libérer les autres régions irakiennes des mains de Daech et mettre fin à la présence de ce groupe takfiriste en Irak.
Et ce, alors que, le commandant des forces de la coalition internationale dirigée par Washington, le lieutenant-général Stephen Townsend, a déclaré que le nombre des forces américaines et internationales ne devrait pas diminuer après la libération de Mossoul car, poursuit-il, « on est encore loin de la fin de la guerre en Irak ».
« Malgré la libération de Mossoul, les Irakiens et les forces de la coalition ont de nombreux défis à relever », a ajouté le lieutenant-général Stephen Townsend.
Sous prétexte de lutter contre le terrorisme en Syrie et en Irak, les États-Unis ont formé en 2014 une coalition sans l’autorisation du Conseil de sécurité des Nations unies pour assurer leur présence dans ces pays.