L’envoyé spécial de l’ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, vient de déclarer qu’il fallait une réelle volonté politique pour que soient mises en place les « zones de désescalade » en Syrie.
L’émissaire de l’ONU, qui assistait à une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU à New York, a dit : « Une trajectoire idéale dans les deux prochaines semaines permettrait d’arriver à des progrès à Astana les 4 et 5 juillet, puis à une nouvelle série de réunions sur les aspects techniques avec l’opposition dans cette même semaine, et ensuite à un dialogue entre les grands acteurs internationaux lors du sommet du G20 de Hambourg les 7 et 8 juillet, où la Syrie sera inévitablement un des sujets abordés. »
De Mistura a ajouté : « J’espère que la combinaison de ces éléments aidera à créer un environnement propice pour le prochain round de négociations inter-syriennes à Genève. »
Les 4 et 5 juillet, de nouveaux pourparlers de paix pour la Syrie, organisés avec l’appui de Téhéran, de Moscou et d’Ankara, se tiendront à Astana. Un septième round de négociations sous l’égide de l’ONU devrait aussi avoir lieu le 10 juillet à Genève.
Lors des derniers pourparlers d’Astana, la Russie, l’Iran et la Turquie ont adopté un plan destiné à créer des zones de désescalade pour instaurer une trêve durable dans plusieurs régions syriennes. Staffan de Mistura a déclaré que ce plan avait permis à « beaucoup de villes de revenir à un certain degré de normalité ».
À Genève, le dernier round de négociations a duré 4 jours et s’est terminé le 19 mai sans qu’il y ait une véritable avancée.
Avec AFP