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Une nouvelle attaque US contre la Syrie est possible

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le destroyer américain USS Porter (DDG 78) tire un missile de type Tomahawk vers la Syrie, le 7 avril 2017. ©AP

Selon la presse américaine, les mises en garde lancées par la Maison-Blanche contre le président Assad seraient le signe d’une attaque balistique à venir contre le territoire syrien.

The New York Times et The Washington Post reviennent sur les allégations récentes du président US contre son homologue syrien, lequel est accusé de « vouloir gazer les Syriens », et écrivent : « Il va sans dire que les États-Unis disposent d’une vaste gamme d’armements en Syrie, qui va des armes conventionnelles aux drones en passant par les missiles. L’attaque que préparerait Washington contre la Syrie impliquerait a fortiori les navires de guerre américains, car ce genre d’attaque créerait moins de problèmes sur le plan diplomatique. »

The Washington Post renvoie à l’attaque aux missiles menée le 6 avril par les États-Unis contre Homs, pendant laquelle 59 missiles Tomahawk ont été tirés depuis un bâtiment de guerre US en Méditerranée et souligne : « Le Pentagone possède plusieurs navires de guerre en Méditerranée prêts à appareiller sous le commandement du USS George Bush ». Lundi, Washington a menacé Assad « d’avoir à payer le prix fort pour avoir essayé d’attaquer à l’arme chimique les Syriens ». Le faux argument chimique, qui sert de prétexte aux États-Unis pour justifier son agression contre la Syrie, a été utilisé cette fois contre l’Iran et la Russie, principaux alliés de Damas dans sa guerre contre le terrorisme. Nikki Haley a ainsi affirmé sur son compte Twitter que tout nouveau recours d’Assad à ses supposées armes chimiques serait à mettre sur le compte de la Russie et de l’Iran.

Les victoires militaires de l’armée syrienne et de ses alliés à Palmyre, à Deir ez-Zor et à Raqqa ont littéralement fait échec aux plans US, ce qui explique l’ardeur avec laquelle l’administration Trump cherche à justifier une nouvelle agression contre la Syrie.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV