Sans présenter la moindre preuve venant étoffer son affirmation, la Maison-Blanche a accusé ce mardi 27 juin dans un communiqué le gouvernement syrien d’avoir l’intention de mener une attaque chimique en Syrie.
Ce mardi au matin, sans présenter aucune preuve la Maison-Blanche a prétendu dans un communiqué qu’elle avait été informée que Damas envisageait une attaque chimique, a rapporté Fars News.
« Les États-Unis avaient été mis au courant d’une attaque chimique éventuelle de la part du gouvernement d’Assad qui causerait le massacre des civils, dont des enfants innocents, est-il dit dans le communiqué de la Maison-Blanche.
« Les agissements actuels du gouvernement syrien ressemblent à ceux qu’il menait avant l’attaque chimique du 4 avril 2017 (à Khan Cheikhoune dans la province d’Idlib) », a ajouté ce communiqué.
Washington et ses alliés occidentaux accusent la Syrie de vouloir mener une attaque chimique alors qu’en 2014 Damas a remis son arsenal chimique aux représentants des Nations Unies et de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC).
Avant que les instances internationales ne donnent les résultats de leurs enquêtes sur l’attaque chimique de Kahn Cheikhoune, l’administration américaine a attaqué la base aérienne d’Al-Shayrat en Syrie sous prétexte de cette attaque.
« Comme nous l’avons déjà dit, les États-Unis sont présents en Syrie pour combattre Daech. Et pourtant, si M. Assad utilise des armes chimiques, lui et son armée paieront un lourd tribut », a poursuivi le communiqué de la Maison-Blanche.