Selon la presse américaine, les mises en garde lancées par la Maison-Blanche contre le président Assad seraient le signe d’une attaque balistique à venir contre le territoire syrien.
The New York Times et The Washington Post reviennent sur les allégations récentes du président US contre son homologue syrien, lequel est accusé de « vouloir gazer les Syriens », et écrivent : « Il va sans dire que les États-Unis disposent d’une vaste gamme d’armements en Syrie, qui va des armes conventionnelles aux drones en passant par les missiles. L’attaque que préparerait Washington contre la Syrie impliquerait a fortiori les navires de guerre américains, car ce genre d’attaque créerait moins de problèmes sur le plan diplomatique. »
The Washington Post renvoie à l’attaque aux missiles menée le 6 avril par les États-Unis contre Homs, pendant laquelle 59 missiles Tomahawk ont été tirés depuis un bâtiment de guerre US en Méditerranée et souligne : « Le Pentagone possède plusieurs navires de guerre en Méditerranée prêts à appareiller sous le commandement du USS George Bush ». Lundi, Washington a menacé Assad « d’avoir à payer le prix fort pour avoir essayé d’attaquer à l’arme chimique les Syriens ». Le faux argument chimique, qui sert de prétexte aux États-Unis pour justifier son agression contre la Syrie, a été utilisé cette fois contre l’Iran et la Russie, principaux alliés de Damas dans sa guerre contre le terrorisme. Nikki Haley a ainsi affirmé sur son compte Twitter que tout nouveau recours d’Assad à ses supposées armes chimiques serait à mettre sur le compte de la Russie et de l’Iran.
Les victoires militaires de l’armée syrienne et de ses alliés à Palmyre, à Deir ez-Zor et à Raqqa ont littéralement fait échec aux plans US, ce qui explique l’ardeur avec laquelle l’administration Trump cherche à justifier une nouvelle agression contre la Syrie.