Un membre du comité spécial chargé de superviser le respect du Plan global d’action conjoint a déclaré que les nouvelles sanctions du Sénat américain contre l’Iran violaient l’accord nucléaire.
Ali Akbar Velayati a réitéré que l’approbation de nouvelles sanctions contre l’Iran par le Sénat américain contredisait la lettre et l’esprit de l’accord nucléaire.
Il a ajouté que le comité de suivi de l’application du Plan global d’action conjoint examinerait bien cette affaire et apporterait une réponse appropriée au durcissement des sanctions US.
M. Velayati a affirmé que cette décision américaine ne visait qu’à compenser les échecs des États-Unis dans la région.
« Par le biais des sanctions, Washington tente de camoufler ses revers successifs face à l’Iran en Irak et en Syrie », a-t-il précisé.
Il a également affirmé que les nouvelles sanctions américaines seraient inefficaces face à l’économie de résistance, dont l’une des caractéristiques est l’invincibilité face aux menaces.
« Au cours de ces dernières années, les défaillances ont été réglées et le pays se trouve sur le chemin de l’autosuffisance. Indubitablement, ce nouveau geste américain n’aura pas d’effet essentiel sur l’économie iranienne », a-t-il renchéri.
Le Sénat américain a approuvé le jeudi 15 juin un projet de loi qui propose de durcir les sanctions contre l’Iran.
Le texte doit désormais être examiné par la chambre basse du Congrès, la Chambre des représentants. En cas d’adoption, l’administration américaine devrait infliger de nouvelles sanctions aux individus et aux institutions impliqués dans le développement des programmes balistiques de l’Iran.
De même, en vertu de ce projet de loi, le Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) sera directement sanctionné. En 2007, les États-Unis avaient imposé des sanctions contre les forces Qods du CGRI.