Un expert iranien des questions moyen-orientales a prévu que le Qatar finirait par céder aux exigences de l’Arabie saoudite.
S’attardant sur les récentes tensions éclatées entre Doha et Riyad, Hassan Hanizadeh a souligné que le Qatar n’aurait d’autre choix que de payer un lourd tribut de 300 milliards de dollars aux États-Unis pour pouvoir surmonter la crise.
Il a rappelé que l’Arabie saoudite avait signé des contrats d’un montant de quelque 400 milliards de dollars avec Washington lors de la récente visite du président américain Donald Trump à Riyad dans l’optique de faire avancer ses objectifs régionaux, tout en estimant que ces contrats, s’ils venaient à être appliqués, créeraient de nouveaux défis financiers et économiques.
Cet expert iranien a évoqué une deuxième possible option pour le Qatar, celle consistant à s’orienter vers l’Iran et l’axe de la Résistance, ce qui sera quasiment impossible en raison des pressions exercées par Riyad sur Doha. Il a prévu que le Qatar finirait par se servir de la capacité américaine pour résoudre la crise qui a éclaté entre lui et le seul voisin avec qui il partage des frontières terrestres.
Hanizadeh a précisé que la fissure creusée entre les pays arabes dresserait les pays du Conseil de coopération du golfe Persique (CCGP) les uns contre les autres de manière qu’ils ne se concentreront plus sur leur opposition à l’Iran, à condition que ces désaccords n’aboutissent pas à une guerre régionale.