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La vague de blocage des sites d’information qataris se poursuit

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Photo d’archives montrant un employé d’Al-Jazeera passant devant le logo de la chaîne. ©AP

Après l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et Bahreïn, c’est au tour de l’Égypte de bloquer les sites d’information et les chaînes qataris.

Selon l’agence Fars News, des autorités égyptiennes ont annoncé avoir bloqué 21 sites web qu’elles accusent de « soutien à l’extrémisme et de propagation de fausses informations ». Sur cette liste figurent les noms de l’agence officielle qatarie QNA et de la chaîne de télévision Al-Jazeera.

L’agence de presse égyptienne Mena qui a publié la liste des sites web bloqués mentionne également les noms de 3 journaux égyptiens : al-Sharq, al-Arab et al-Watan, auxquels s’ajoutent certains sites d’information, dont Cairo Portal et Mada Masr.

La Commission de la défense et de la politique étrangère du Parlement égyptien a salué cette mesure.

Cette vague de censure des sites web qataris intervient après que l’émir du Qatar a affirmé des choses mardi en appui à l’Iran, au mouvement de résistance libanais Hezbollah et au mouvement palestinien Hamas, ce qui n’a pas plu apparemment à l’Arabie saoudite et à certains autres pays arabes.

Suite aux critiques formulées par l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, les autorités qataries ont démenti les propos de l’émir, en arguant que leurs sites d’information avaient été piratés.

Des sources saoudiennes ont annoncé, mercredi soir, que le roi Salmane d’Arabie saoudite, une fois qu’il eut appris le contenu des propos de l’émir du Qatar, avait ordonné aux médias saoudiens d’accorder une importance particulière à cette affaire.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV