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L'Iran réagit aux accusations anti-iraniennes de Trump

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le président américain Donald Trump (G) et le roi d'Arabie saoudite Salmane ben Abdelaziz posent à Riyad, le 21 mai 2017. ©AFP

Le ministère iranien des Affaires étrangères a réagi aux allégations interventionnistes et obsolètes du président des États-Unis contre l'Iran.

Le porte-parole de la diplomatie iranienne Bahram Qassemi a exhorté Washington à renoncer à sa politique belliciste et interventionniste et à mettre fin à son projet d'iranophobie. Bahram Qassemi a également réclamé l'arrêt des ventes d'armements létaux à ceux qui soutiennent le terrorisme.

"À peine 48 heures après le déroulement brillant de la 12e présidentielle iranienne, lors de laquelle le peuple iranien a fait preuve de sa fidélité à la République islamique d'Iran en prenant part massivement aux élections, le président des États-Unis a repris, une fois de plus, ses allégations interventionnistes et obsolètes et ses accusations infondées contre l'Iran en vue d'intimider les pays de la région et les  pousser à acheter des armements "made in USA". Tous les agissements dévastateurs auxquels se livre la nouvelle administration américaine et toute une série de tensions qu'elle sème dans la région visent à priver les peuples du Moyen-Orient de leur droit d'autodétermination et à garantir la suprématie du régime israélien", a déclaré Bahram Qassemi.

Il a déploré aussi l'adossement de certains pays de la région aux grandes puissances au lieu de compter sur les capacités de leurs propres peuples.

"Les politiques hostiles et bellicistes des autorités américaines qui s'ajoutent aux calculs erronés des dictateurs soutenant les groupes terroristes aboutiront très probablement au renforcement et à la réorganisation des bandes terroristes dans la région."

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères s'est dit étonné de voir l'Iran être accusé d'avoir déstabilisé la région par un pays qui a aidé, pendant des dizaines d'années, le régime israélien à réprimer la nation opprimée palestinienne.

"C'est le fournisseur d'armements aux monarchies arabes pour qu'elles puissent plus facilement massacrer le peuple sans défense du Yémen qui accuse l'Iran."   

Le porte-parole de la diplomatie iranienne Bahram Qassemi. (Photo d'archives)

Le porte-parole de la diplomatie iranienne a affirmé qu'il n'était plus caché à personne comment les États-Unis et leurs alliés régionaux soutenaient les terroristes.

"Les États-Unis ne peuvent plus duper les nations de la région ni par une fuite en avant ni en imputant la responsabilité aux autres. Aujourd'hui, tout le monde sait bel et bien que sans fonds, armes et renseignements, Daech, le Front al-Nosra [rebaptisé Front Fatah al-Cham, NDLR] et d'autres groupes terroristes seront facilement éradiqués. Les groupes terroristes continuent pourtant à résister."

Devant une cinquantaine de dirigeants arabes, réunis dimanche 21 mai à Riyad, le président des États-Unis, Donald Trump a accusé la République islamique d'Iran d'avoir "déstabilisé le Moyen-Orient", appelant les autres pays à la mettre au banc des nations.

À la tribune du même sommet, le roi d'Arabie saoudite a accusé, de son côté, l'Iran d'être le "fer de lance du terrorisme mondial".

  

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SOURCE: FRENCH PRESS TV