Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a déploré lors d’une conversation téléphonique avec son homologue américain, Rex Tillerson, l’absence de coopération du côté américain pour l’identification des auteurs d’une attaque présumée chimique à Khan Cheikhoun en Syrie le 4 avril.
Les États-Unis se sont dits opposés à une proposition russo-iranienne permettant d'enquêter sur l'incident.
L’initiative russo-iranienne propose l’envoi en Syrie des inspecteurs pour vérifier les informations sur le recours au gaz sarin à Khan Cheikhoun dans la province syrienne d’Idlib.
À la suite des pressions exercées par Washington, l'Organisation internationale pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) s’est opposée à la proposition irano-russe d’enquêter sur l’attaque.
L’attaque chimique présumée qui a frappé, la ville de Khan Cheikhoun, à Idlib, en grande partie contrôlée par les terroristes a été rapportée par les médias liés aux « opposants » syriens et aux terroristes.
Ces derniers ont accusé le gouvernement syrien et son armée d’être derrière l’attaque, ce que Damas a catégoriquement démenti. L’incident a bien fourni l’occasion au président américain, Donald Trump, de réagir « en représailles » en lançant 59 missiles sur une base aérienne syrienne.
L’attaque chimique de Khan Cheikhoun a fait 80 tués et des dizaines de blessés. Le gouvernement syrien, l’Iran et la Russie ont demandé l’ouverture d’une enquête indépendante pour en identifier les auteurs.