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Attaque chimique à Khan Cheikhoun : réponse judicieuse de Damas

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid al-Mouallem, lors d’une conférence de presse à Damas, le 6 avril 2017. ©AFP

Lors d’une conférence de presse, ce jeudi 6 avril, le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid al-Mouallem, a répondu aux questions des journalistes sur les dernières évolutions survenues sur le terrain et au niveau politique, en apportant des réponses judicieuses face aux accusations d’attaques chimiques.

« La question qui s’impose est de savoir pourquoi ces campagnes injustes ont commencé en ce moment contre la Syrie. Vous le savez bien : l’armée et le ministère des Affaires étrangères syriens ont publié des communiqués et ont adressé des lettres au Conseil de sécurité et à l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC), dans lesquels ils ont démenti avec fermeté tout usage d’armes chimiques, dans le passé, dans le présent et à l’avenir. Nous aussi, nous condamnons l’utilisation de ces armes. »

Selon le ministre syrien des Affaires étrangères, la Syrie a adhéré à l’OIAC et cette organisation a confirmé à la mi-2016 les communiqués publiés par le gouvernement syrien, en rapport avec le démantèlement de ses armes chimiques. « Comment se fait-il qu’une telle campagne injuste se déchaîne contre la Syrie depuis quelques semaines, au moment exact où les terroristes viennent de lancer des attaques à Jobar, dans le Rif de Damas et dans le Rif septentrional de Hama ? » a-t-il ajouté.

D’après le chef de la diplomatie syrienne, les terroristes ont commencé leurs attaques à Jobar et dans le Rif de Hama juste avant la cinquième série de négociations. Or, « la délégation de l’opposition n’avait qu’une seule revendication : elle voulait que le gouvernement abandonne tout. Une fois que ces efforts se sont révélés infructueux, ils ont propagé le mensonge que l’armée syrienne aurait utilisé l’arme chimique à Khan Cheikhoun. »

« La campagne anti-syrienne a commencé à 6 h du matin, alors que le premier raid aérien de l’armée a été effectué à 11 heures du matin, contre un stock d’armes du Front al-Nosra qui aurait été un stock d’armes chimiques », a-t-il précisé.

Le ministre syrien des Affaires étrangères s’est déclaré étonné de voir l’ambassadrice des États-Unis à l’ONU accuser la Syrie, alors qu’elle avoue être toujours en manque d’informations.

Le chef de la diplomatie syrienne a souligné que son pays resterait fidèle à ses principes de base, qu’il s’agisse de poursuivre la lutte contre le terrorisme, ou d’essayer de trouver une solution plaisant au peuple syrien.

« Nous comptons sérieusement assister à la réunion d’Astana ; ce qui compte pour nous, c’est que l’effusion de sang en Syrie doit s’arrêter. »

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SOURCE: FRENCH PRESS TV