Une base aérienne de l'armée syrienne à Homs a été ciblée par des dizaines de missiles de la marine américaine, dans la nuit de jeudi à vendredi.
Les États-Unis ont profité de la campagne d'intoxication lancée contre Damas après l'événement d'Idlib pour prendre pour cible une base aérienne de l'armée syrienne à Homs.
Jeudi 6 avril au soir, entre 43 et 70 missiles Tomahawk ont été tirés depuis deux destroyers américains, qui venaient d'être déployés dans l'est de la Méditerranée.
Cette attaque au missile a ciblé la base aérienne de Shayrat d'où, d'après les Américains, les avions syriens ont lancé une attaque contre Khan Cheikhoun, mardi 4 avril.
Le Pentagone a annoncé avoir pris pour cible la piste, les stocks de carburant et les avions de combat.
Aucun bilan n'a encore été publié sur les éventuels dégâts et victimes.
La coalition internationale accuse l'armée syrienne d'avoir lancé une attaque chimique contre Khan Cheikhoun, faisant 80 morts et 200 blessés, alors que Damas rejette catégoriquement cette accusation.
À noter que toutes les armes chimiques dont disposait le gouvernement syrien ont été démantelées en 2013 par l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques.
À peine quelques heures après l'attaque au missile des États-Unis contre la base aérienne de Shayrat, un responsable américain a déclaré, sous l'anonymat, que les Russes auraient été prévenus de cette frappe.