Pour le secrétaire général adjoint du Hezbollah libanais, la présence de ce mouvement en Syrie n’aura aucun effet sur sa disponibilité à faire face à une éventuelle offensive d’Israël contre le Liban.
Selon El Nashra, le cheikh Naïm Qassem, secrétaire général adjoint du Hezbollah, a affirmé :
« Tous ceux qui s’attendent à ce que notre présence en Syrie puisse nous affaiblir, qu'ils sachent que la présence du Hezbollah en Syrie a favorisé son renforcement, d'autant plus que le Hezbollah a été enrichi par son expérience en Syrie et qu’il y a appris de nouvelles méthodes de combat. »
Il a affirmé qu’après la libération d’Alep, les occasions d'accéder à une solution politique en Syrie avaient été renforcées.
Dans une autre partie de ses propos, tout en se disant fier des liens entre le Hezbollah et l’Iran, le cheikh Naïm Qassem a appelé les pays de la région à renforcer leurs relations avec Téhéran dans le but de rétablir la stabilité à l’échelle régionale.
Il a souligné qu’en s’appuyant sur des facteurs tels que « la puissance » et « la stabilité », l’Iran avait modifié l’image de la région, ouvert la porte aux victoires et remis la Palestine au centre des questions internationales.