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La Birmanie annonce la fin de ses opérations militaires à Rakhine

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des migrants rohingyas sur un bateau dérivant dans les eaux thaïlandaises au large de l'île de Koh Lipe, le 14 mai 2015. ©AFP

En Birmanie, l’armée a annoncé la fin de son opération militaire dans l’État à majorité musulmane de Rakhine.

Les autorités birmanes ont annoncé que l’opération militaire de 4 mois de l’armée dans l’État de Rakhine majoritairement musulman, émaillée par le massacre et le viol des milliers de musulmans, s’était achevée. Les Nations unies qualifient cette opération de l’armée birmane dans cet État de « crime contre l’humanité » et de « nettoyage racial ».  

Cette opération avait commencé le 9 octobre 2016, après la mort de 9 policiers birmans  tout près de la frontière avec le Bangladesh, morts que l'armée birmane a attribués sans preuve aux musulmans. 

Des musulmans rohingyas en Birmanie. ©AA

Selon les statistiques de l’ONU, depuis quelque 69000 musulmans rohingyas se sont enfuis au Bangladesh, ce qui est à l’origine des critiques formulées à l’encontre de la personne numéro 1 de la scène politique en Birmanie, Aung San Suu Kye, prix Nobel de la Paix, totalement silencieuse sur ce génocide.  

Le gouvernement a quasiment rejeté toutes les accusations sur la violation des droits de l’homme dont le génocide et le viol collectif des musulmans rohingyas dans l’État de Rakhine , qualifiant l’opération de l’armée de « campagne légale contre les rebelles ».

Le conseiller à la sécurité nationale du pouvoir birman a publié un communiqué dans lequel il annonce le rétablissement de la stabilité au nord de Rakhine, la fin de l’opération de nettoyage de l’armée et la levée du couvre-feu.

L’armée et la police ont séparément formé des équipes chargées d’examiner des " accusations onusiennes" sur la violation des droits de l’homme.

Deux hauts responsables des Nations unies ont confié à Reuters la semaine dernière que plus de 1000 musulmans auraient été tués lors de la répression de l’armée de Birmanie, tandis que les commandants militaires birmans prétendent que moins de 100 personnes ont péri lors de cette opération. Le vrai bilan du génocide est beaucoup plus lourd rien qu'à se référer aux terribles images qui sont de temps à autre publiées sur les réseaux sociaux.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV