Lors de la première séance du nouveau tour des négociations sur la Syrie qui se déroule à huis clos à Astana, capitale du Kazakhstan, les délégations iranienne, russe et turque se sont déclarées prêtes à œuvrer dans le sens de la complète mise en oeuvre du cessez-le-feu en Syrie.
Selon l’agence IRNA, le chef adjoint de la Direction générale des Forces armées de la Fédération de Russie Stanislav Gadjimagomedov qui dirigeait la délégation russe aux pourparlers d’Astana l’a annoncé, ce lundi, aux journalistes, à la fin de cette séance de pourparlers dans la capitale du Kazakhstan.
Citant le général Gadjimagomedov, l’agence de presse Rossia Segodnia a précisé que les négociations de ce lundi 6 février constituaient la première réunion du groupe d’opérations conjointes russo-turco-iranien chargé d’examiner la situation de la trêve et son renforcement en Syrie.
Le haut cadre de l’armée russe précise également que les délégations d’expertise desdits pays se sont entretenues des moyens de renforcer les mesures censées assurer la confiance mutuelle, en essayant de faciliter l’accès inconditionnel aux aides humanitaires.
Outre les délégations russe, turque, iranienne et onusienne, une délégation jordanienne participait également et ce, pour la première fois à la réunion d’aujourd’hui, considérée comme étant un acquis des négociations tenues les 23 et 24 janvier à Astana, à l’initiative de Téhéran, Ankara et Moscou. Lors de ces négociations, les représentants du gouvernement légitime syrien et ceux des groupes armés opérant en Syrie ont pour une première fois négocié en face à face, dans la salle de conférence d’un hôtel de la capitale kazakhe.