Le porte-parole du président turc a prétendu qu’une Syrie unie et calme est impossible sans le départ du président syrien Bachar el Assad.
Cité par Reuters, le porte-parole du président Erdogan, Ibrahim Kalin a réitéré le vendredi 13 janvier ces allégations contre le président syrien.
« S’agissant de notre position envers Assad, elle est claire. Nous ne croyons pas qu’une Syrie calme et unie puisse se réaliser avec Assad, nous attendons les négociations d’Astana et ses résultats et nous voulons une progression pas-à-pas.», a-t-il poursuivi.
Kalin a déclaré que les affrontements en Syrie se sont arrêtés il y a maintenant deux semaines grâce à une trêve rétablie par la médiation turco-russe.
Alors que le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu, a déclaré que les États-Unis ont été invités par Moscou et Ankara aux pourparlers syro-syriens d’Astana, la Russie n’a pas encore confirmé la nouvelle.
Bien que la Turquie et la Russie soutiennent des parties opposées en Syrie, elles se sont entendues sur un accord de cessez-le-feu en Syrie et la tenue des pourparlers de paix syro-syriens prévus le 23 janvier à Astana, capitale kazakhe.
Actif autrefois dans les efforts liés aux évolutions syriennes, Washington n’est pas inclus aujourd’hui dans les coopérations russo-turques.
Le chef de la diplomatie turque Mevlut Cavusoglu avait estimé jeudi soir que les États-Unis "devraient certainement être invités" aux pourparlers du 23 janvier à Astana et affirmé qu'Ankara et Moscou « étaient d'accord sur cette question ».
Mais la Russie ne s’est pas prononcée pour le moment sur une éventuelle invitation des Américains et préfère de « ne pas répondre correctement pour l’instant » selon les mots tenus par le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, cité par la presse.