En Turquie, des groupes extrémistes s’installent dans les universités pour y recruter de jeunes étudiants qui seront chargés d’assassiner des hommes ou d’organiser des manifestations dans des villes turques.
Ces dernières années où la Syrie est plongée dans une crise inouïe, de nombreux rapports ont été publiés sur le soutien d’Ankara aux groupes terroristes et les liens entre le Parti pour la justice et le développement (AKP) et les groupes extrémistes en Syrie.
Jaysh al-Fatah, le Parti du Turkistan, la Brigade Sultan Mourad ainsi que d’autres terroristes sont tous soutenus par la Turquie, et ce, à telle enseigne que les autorités turques ont transformé le territoire turc en repaires des terroristes et de leurs chefs.
Cependant, le président turc Recep Tayyib Erdogan s’efforce de changer de politique et d’améliorer ses relations avec la Russie, mais on entend toujours des informations sur des liens étroits entre la Turquie et les chefs des groupes extrémistes armés en Syrie.
Dans ce contexte, le site d’information Sendika.org, a rapporté que le centre d’études Tugra avait sommé ses étudiants de participer aux manifestations de décembre dernier, organisées en protestation contre la bataille d’Alep devant les ambassades de Russie et d’Iran.
« Ces manifestations ont dégénéré en protestation des extrémistes qui condamnaient l’Iran et la Russie. On avait conseillé à ces étudiants de regarder les vidéos des discours du leader du Front al-Nosra (Fatah al-Cham), vidéos dans lesquelles Abdullah al-Mohaisany invitait les étudiants turcs à afficher leur solidarité avec des assaillants armés à Alep », ajoute Sendika.Org.
Le centre d’études Tugra est connu auprès du peuple turc comme un centre religieux qui s’occupe des affaires éducatives, mais ses responsables sont liés soit au Parti terroriste du Turkistan qui combat le gouvernement de Bachar al-Assad en Syrie, soit au Front al-Nosra.
De l’avis de certains observateurs turcs, les universités en Turquie sont devenues l’endroit où les groupes extrémistes cherchent à embaucher de jeunes étudiants pour les charger de commettre des assassinats ou d’organiser des manifestations.