Selon l’agence de presse iranienne Ilna citant Reuters, Vladimir Poutine vient d’affirmer que la Russie n’avait entrepris aucune mesure pour influencer d’une quelconque manière les élections à la présidentielle américaine.
L'administration américaine a accusé la semaine dernière Moscou d'ingérence dans la présidentielle, en évoquant les récents piratages de courriels de personnes et d'institutions américaines.
La Maison Blanche a même annoncé mardi que Washington apporterait une réponse « proportionnée » à cette ingérence.
Vladimir Poutine a alors dénoncé mercredi une « hystérie » américaine destinée à « manipuler l'opinion publique ».
Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a jugé aussi « flatteuses » les accusations de Washington, tout en affirmant qu’elles étaient « ridicules ».
Lors d'une interview accordée à la chaîne américaine CNN, Lavrov a ainsi affirmé hier mercredi : « C'est bien sûr flatteur de recevoir ce genre d'attention pour une "puissance régionale", comme le président Obama nous a appelés il y a quelque temps (...), mais cela n'est pas du tout fondé sur des faits. (…) Nous n'avons pas vu un seul fait, pas une seule preuve ! »
La candidate démocrate Hillary Clinton avait dénoncé, début septembre, de « graves » agissements du Kremlin pour faire élire son adversaire, Donald Trump.
Fin juillet, après une vaste fuite de courriels du Parti démocrate, des responsables du parti avaient montré du doigt Moscou pour tenter de se dédouaner.