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Le commencement du sommet de l’Organisation de la coopération islamique (OCI)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Erdogan se dit musulman avant d'être sunnite. ©AFP

Recep Tayyip Erdogan a demandé la fondation d’une instance islamique pour la lutte contre le terrorisme.

Les dirigeants de plus de 30 pays islamique participent à ce sommet tenu à Istanbul, a-t-on appris de Fars News.

« L’une des questions les plus importantes auxquelles nous sommes confrontés est celle de la sédition confessionnelle. Les terrorises massacrent au nom de l’islam les gens innocents, cependant ils ne représentent pas l’islam », a déclaré Recep Tayyip Erdogan, le président turc dont le pays préside ce sommet, lors de la cérémonie d’ouverture de cette réunion en allusion aux crises au Moyen-Orient et dans le monde de l’islam.

« Si on me demande quelle est ma confession, je ne dirai pas que je suis sunnite ou chiite, mais je dirai que je suis l’un des musulmans dans le monde », a ajouté Erdogan.

« Il faut mettre de côté les divergences et les hostilités, faute de quoi les musulmans et la société islamique en paieront le prix. C’est pourquoi je souhaite à l’occasion de ce sommet l’unité du monde de l’islam et la fraternité de tous les pays membres. Auparavant le monde de l’islam a beaucoup souffert d’al-Qaïda, et à présent il soufre de la présence de Daech.  La communauté mondiale a opté pour des comportements ambigus ; d’une part elle condamne les attaques terroristes de Bruxelles et de Paris en Europe, et de l’autre elle ne fait aucune allusion aux opérations terroristes à Istanbul, Ankara et Lahore », a-t-il précisé.

Le président turc a demandé aux dirigeants des pays membres de l’OCI de former une instance pour lutter contre le terrorisme, soit par la participation de la police et des services de renseignement des pays membres qui ont donné leur accord préliminaire à cette décision.

« Les pays occidentaux n’envisagent pas d’instaurer la sécurité dans nos pays, ils veulent s’ingérer dans nos affaires intérieures dans le but de faire main basse sur le pétrole et les richesses nationales ».

 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV