Selon le président du Centre d'études stratégiques Shams à Damas, les opposants kurdes ne font preuve d'aucune souplesse politiques, et s'avèrent "incapables" d'analyser le changement du climat régional et internationale illustré par le processus de Genève.
Dans un entretien avec l'agence iranienne Fars, M. Mohammad al-Cheikh a déclaré le climat régional et international évolue en faveur de la Syrie pour que tous les opposants acceptent à se mettre à la table des négociations à Genève avec les représentants du gouvernement de Damas.
"Les Etats-Unis et la Russie disposent des atouts et des garanties nécessaires pour faire avancer le processus de Genève, d'autant plus que Damas a toujours insisté sur l'importance du recours aux moyens politiques pour mettre fin à la crise", dit le président du Centre d'études stratégiques Shams à Damas.
M. al-Cheikh croit que la décision de Moscou de retirer partiellement ses forces militaires de Syrie est un élément positif qui augmente la chance d'une solution pacifique à la crise en Syrie.
Mais il critique le plan des Kurdes de créer une entité fédérale démocratique dans le nord de la Syrie, proposé lors de la récente réunion des délégués du Parti de l'union démocratique (PYD) à Rmeilane (nord-est):
"Les Kurdes pensent à l'autonomie depuis longtemps, mais le moment a été mal choisi pour la proclamation d'une région fédérale en unifiant des trois cantons kurdes d'Afrine, Kobané et Jaziré. La communauté internationale ne soutiendra pas ce plan en dehors du dialogue inter-syrien."
En effet, la Maison Blanche a soutenu l'intégrité territoriale de la Syrie, et Moscou a annoncé que les Kurdes ne pourront pas accéder à l'autonomie en dehors du dialogue inter-syrien.